Pour Retour à la Terre, j'ai voulu montrer notre interdépendance avec la nature. C’est un fragment du cycle de la vie, le moment où nous rendons ce que nous avons emprunté. Notre corps réintègre celle qui nous a vus naître, la Terre.
J'ai représenté cette intégration dans une forêt, le dernier stade de la nature, celui que chaque parcelle de vie tend à atteindre.
Ce corps se fond peu à peu dans le décor, il a déjà revêtu la couleur et la texture d’un sol moussu.
Bientôt, il n’y aura plus rien de lui, seule une nature florissante.
Il faut savoir laisser sa place, lâcher prise lorsque notre temps est venu, et se réjouir que d'autres puissent prospérer grâce à nous.